L'IGP, une chance pour les vins de Gascogne

L'IGP, une chance supplémentaire pour les vins de Gascogne

L'IGP, une chance supplémentaire pour les vins de Gascogne
Article de Gabriel Sempéré
Article du 14 août 2008

 
Crédit Photo : mooncat (SXC)
 

C'est ce que pense la majorité des acteurs du monde viticole qui estiment que cette indication géographique de provenance va vers une amélioration de la qualité.


D'ailleurs un récent sondage effectué par une revue spécialisée demontre que les consommateurs européens montrent un intérêt croissant pour les produits frappés du sigle IGP, car celui-ci, à leurs yeux, est synonyme de qualité et de tracabilité.

Cette enquête ne peut que conforter l'opinion favorable à l'instauration de l'IGP vins de deux interlocuteurs, à savoir : Jean Pierre DRIEUX, président et Alain Desprats, directeur du syndicat des vins de pays des Côtes de Gascogne.

La gouvernance mise en place par le ministère de l'Agriculture sera dirigée par l'INAO dont les compétences ont été étendues à l'ensemble des produits bruts et transformés ; cet organisme supervisait quatre comités qui étaient respectivement :

  • comité national des vins et eaux de vie
  • comité national des produits laitiers
  • comité national des produits agro-alimentaires
  • comité national des IGP
à ceux ci est venu s'ajouter le comité national de l'IGP vins, réclamé par les acteurs du monde viticole.

Avec la mise en place par la CEE des nouvelles normes qui vont vers un marché plus libéral, il est certain que les viticulteurs vont devoir améliorer encore plus la qualité de leurs vins et il ne fait nul doute que l'instauration de l'IGP va dans ce sens, avec un agrément annuel comme cela se pratique avec les vins.

Le 1er août 2009 débutera le réglement qui consistera par le dépôt de candidature à l'IGP qui devra être fait avant le 31 décembre 2011 ; cette IGP est une reconnaissance officielle au titre européen. La mission de l'IGP sera de contrôler le produit par la qualité, alors que l'AOP ou AOC contrôlent le produit, d'où un avantage incontestable pour les vins de Gascogne qui, ne l'oublions pas, sont exportés à 75 % dans le monde. Il est sûr que plus de producteurs décideront de mettre en bouteilles sur le lieu de production que de vendre en vrac aux grandes marques qui embouteillent auprès des lieux de grande consommation. Le souhait de MM Drieux et Desprats est de voir les présidents des IGP siéger avec les représentants du négoce, des douanes, etc... afin d'unir leurs actions. Pour terminer sur une note encore plus optimiste, la filière des vins de pays n'a pu satisfaire à la demande car les conditions climatiques ont fait que 780.000 hectolitres de vins ont été agrées au lieu des 900.000 hectolitres, d'où une diminution de 120.000 hectolitres. Autre note réjouissante que celle de constater que le volume des vins rosés est passé de 5.000 hectolitres à 35.000 hectolitres en 5 années, ce qui démontre une réelle progression qui va, de pair, avec le succès remporté par les vins blancs de Gascogne.

En conclusion, le consommateur retiendra l'avancée faite par la mise en place de l'IGP et ne se focalisera pas trop sur l'ESCA et la BDA qui concernent professionnellement plus les viticulteurs.

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